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lundi, 21 octobre 2013

L’outil total qui modifie la pensée réfléchie

La station droite, la main, la parole : voilà, selon le paléoanthropologue André Leroi-Gourhan, les trois éléments à l’origine de l’humanité. Un singe se met debout, libère la face pour la parole et la main pour l’outil. Ce sont aussi les trois éléments constitutifs… du téléphone portable. Lorsque Martin Cooper, ingénieur chez Motorola, s’est levé de son bureau pour passer le premier coup de téléphone portable dans les rues de Manhattan, il n’imaginait pas qu’il mettait au monde un outil dont l’extension allait modifier notre condition. L’expansion du phénomène est aussi fulgurante que celle du premier outil.

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Selon un rapport publié à l’occasion du Congrès mondial de la téléphonie mobile, on comptait 2,3 milliards d’abonnés en 2008, 3,2 aujourd’hui et 4 milliards en 2018. Le volume des données qui transitent par mobile croît de 66 % par an, tandis que la vitesse des connexions va septupler d’ici à 2017. Dans le même temps, le mobile est devenu multifonctionnel, servant de carte de paiement, de billet de train, d’appareil photo… Selon la Banque mondiale, c’est l’outil « transformationnel » par excellence : vecteur, dans les pays en développement, de l’accès à l’information, à l’emploi, au commerce, à la participation citoyenne. L’Asie et l’Afrique sont d’ailleurs les deux continents où l’explosion est la plus fulgurante, alors que la progression ralentit en Europe et en Amérique du Nord. Dans Le Geste et la Parole (1964), Leroi-Gourhan se demandait déjà si, après l’invention de l’outil et de l’écriture, les « techniques audio­visuelles » n’allaient pas aussi modifier « le plus propre de l’homme : la pensée réfléchie ».

Article publié sur philomag.com

jeudi, 17 octobre 2013

Chacun choisit sa vie, je l’ai fait

Texte extrait du blog d'Axel Kahn : Pensées en chemin, la triple quête

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Il y a plus de vingt ans, je randonnais avec un groupe d’amis dans le Massif Central. Quoique nous fussions en été, le temps était exécrable, un vent glacial balayait la crête sur laquelle nous cheminions à 1400m d’altitude. Je crus d’abord à un phénomène optique lorsque je distinguai à travers le brouillard épais en ce petit matin une forme scintillante, affaissée sur le sol. M’approchant, je reconnus une silhouette humaine, celle d’un très vieux monsieur enveloppé dans une couverture de survie tapissée d’aluminium ; ses deux cannes anglaises étaient posées à côté de lui. La veille au soir, il avait été pris par la nuit dans le mauvais temps et avait passé la nuit là. Après l’avoir réconforté, lui avoir préparé un café bien chaud, je lui posai alors une question dont la stupidité condescendante me consterne aujourd’hui encore :« Qu’est-ce qu’une personne dans votre état peut bien faire en un tel endroit? » L’homme ragaillardi se redressa alors et me fixa de son regard intense : « Parce que, selon vous, je devrais être dans un hospice en attendant qu’on me passe le pistolet et le bassin ? Chacun choisit sa vie, je l’ai fait ».

Le blog d'Axel Kahn

vendredi, 04 octobre 2013

Se soigner par le livre

« La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. » Victor Hugo, dans son discours d’ouverture du congrès littéraire de 1878, prête au livre un pouvoir que les adeptes de la bibliothérapie connaissent bien.

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La bibliothérapie est l’utilisation du livre comme outil de soin. La lecture serait source d’apaisement des troubles anxieux, troubles de l’humeur, angoisses, épisodes dépressifs, phobies, troubles du sommeil et de renforcement du bien-être psychologique. En 1905, Marcel Proust propose un texte édifiant dans son livre Sur la lecture. Le passage décrit l’état des individus en proie à un épisode dépressif majeur ou modéré, et en quoi la lecture peut représenter un soin psychothérapeutique. Proust fait le constat que les esprits fragilisés sont dans une sorte d’inertie intérieure, s’enlisent dans un déni de soi, incapables de vouloir. Pour retrouver ce goût de la volonté, et notamment celle de guérir, l’écrivain estime que ces individus doivent trouver de l’aide dans l’impulsion d’un esprit extérieur, qui leur permettrait d’opérer une inspection intérieure nécessairement solitaire.

Pour en savoir plus sur la bibliothérapie, on peut lire l'article publié sur le site mondedulivre.hypotheses.org

vendredi, 27 septembre 2013

L’intérêt à long terme du monde

L’économie positive se préoccupe de l’intérêt à long terme du monde. Elle considère que toutes nos activités doivent être aussi utiles aux prochaines générations.

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Au Forum du Havre, cette semaine, on a entendu et vu des initiatives enthousiasmantes : l’Indien Bindeshwar Pathak, avec son ONG Sulabh International, a changé la vie de dizaines de millions d’intouchables, en démontrant aux classes moyennes indiennes que leur intérêt économique est de s’équiper de latrines plutôt que de laisser à ces parias la charge de nettoyer leurs excréments, comme ils le font depuis plus de deux mille ans. Et qui réinvestit tous les profits que son ONG dégage de la vente de ces latrines et des revenus des toilettes publiques dans la formation professionnelle de ces intouchables.


L’Anglais Phil Conway avec Cool2Care a réussi en Grande-Bretagne à créer une firme financièrement viable pour aider les parents d’enfants handicapés.


Le Letton Rainer Nolvak a réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes dans son pays et plus encore en Lituanie, en Slovénie et ailleurs pour nettoyer en quelques heures toutes les décharges sauvages du pays.


Le Français Saïd Hamouche repère des talents dans les quartiers en difficulté et les place dans les entreprises.

Source : attali.com

jeudi, 26 septembre 2013

Les plus sportifs ont une mémoire plus performante

Une étude des chercheurs de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, publiée dans la revue Plos One, montre que le sport a des vertus sur le cerveau et favorise la mémoire des enfants. Les scientifiques ont sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le second, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices. Les résultats sont sans appel. Les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les autres.

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Une étude menée au Danemark avait aussi montré que les enfants se rendant à l’école en vélo ou à pied étaient plus concentrés que les autres. Ces études mettent en lumière le lien entre les activités physique et mentale. Elles renforcent l’idée que la pratique d’un sport est essentielle pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Source : futura-sciences.com

lundi, 16 septembre 2013

Un sport basé sur le respect

Le fair-play et la non violence sont le b-a-ba de tout rugbyman qui se respecte : pas de mises à terre par le cou ou de plaquage à qui n’a pas le ballon, pas de croche-pieds, respect absolu de l’arbitre et de l’adversaire vaincu. Les valeurs se taillent la part du lion sur le terrain. Sergi Blàsquez, président de l’Association catalane rugby league, raconte : « Le rugby est un sport noble. C’est un sport de contact, et ceux qui le considèrent violent se trompent. Au contraire, il se base sur la discipline et le dévouement et surtout sur le respect absolu de ses coéquipiers et de ses adversaires. »

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Pour Georgi Dzhangyryan, président de la Fédération nationale de rugby ukrainienne, il faut surtout « du courage, et avoir l’esprit sportif ». Depuis Stockholm, Chris Sigworth, directeur responsable du développement de l’Union rugby suédoise, lui fait écho : « Le rugby se base sur le respect. Respect des adversaires et de l’arbitre. On joue dur, mais propre. » Ce n’est pas pour rien que l’un des usages les plus fréquents soit la troisième mi-temps : après le match les équipes adversaires vont fêter ensemble, tout comme le font les supporters. Pas besoin d’ajouter que dans les tribunes du stade, les spectateurs sont mélangés ; de la même façon il n’y a pas de virage délimité.

Source : cafebabel.fr

vendredi, 13 septembre 2013

Petite philosophie à l'usage des non-philosophes

Citations de Albert Jacquard :

Etre conscient que demain existera et que je peux avoir une influence sur lui est le propre de l'homme.
Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer; la télé supprime cet exercice; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur parole, et qui se défouleront par la violence.
Il faut prendre conscience de l'apport d'autrui, d'autant plus riche que la différence avec soi-même est plus grande.
L'important n'est pas que mon discours soit vrai, mais qu'il soit sincère.
L'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les soumissions.
Manifester son bonheur est un devoir; être ouvertement heureux donne aux autres la preuve que le bonheur est possible.

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On peut apprendre à un ordinateur à dire: «Je t'aime», mais on ne peut pas lui apprendre à aimer.
Oublions ces examens qui agissent comme des aimants pernicieux en orientant les efforts vers la «réussite».
Communiquer, c'est mettre en commun; et mettre en commun, c'est l'acte qui nous constitue. Si l'on estime que cet acte est impossible, on refuse tout projet humain.
Respecter autrui, c'est le considérer comme une partie de soi, ce qui correspond à une évidence si l'on accepte la définition: «Je suis les liens que je tisse avec d'autres.»
Pour moi, le bonheur, c'est de se sentir beau dans le regard des autres.
L'esprit n'est que l'aboutissement de l'aventure de la matière. Il n'a pas une origine autre que l'ensemble du cosmos.
La fraternité a pour résultat de diminuer les inégalités tout en préservant ce qui est précieux dans la différence.

vendredi, 23 août 2013

L'invention du réveille-matin

Auparavant, à la campagne, le rythme du travail était régi par le lever du soleil et le coq de la basse-cour se chargeait de sortir chacun de son sommeil profond. En ville, la sonnerie des clairons des casernes ou les cloches de l'église tentaient de réveiller chaque citadin. En 1847, Antoine Redier, né à Perpignan, invente le premier réveille-matin à mouvement d'horlogerie.

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Antoine Redier était loin d'imaginer que son invention va révolutionner le monde qui travaille et se lève tôt. En ce tout début de la révolution industrielle, de plus en plus de personnes iront travailler en usine, manufacture ou atelier, parfois en horaires décalés selon le principe des "trois-huit" toujours d'actualité. Le réveillle-matin devient indispensable pour ces travailleurs dont le rythme de travail n'est plus réglé sur la course du soleil.

Source : La Semaine du Roussillon

lundi, 15 juillet 2013

Soja et expropriations

Afin d'avoir toujours plus de surface exploitable pour leurs lucratives cultures de soja, les grands propriétaires terriens ne reculent devant rien et s'approprient le territoire des Indiens d'Amérique...

lundi, 13 mai 2013

Les robots, futurs amis...

L’ère de la robotique a commencé. Déjà, le cinéma s’est emparé du sujet pour alimenter tous les fantasmes, mais aussi toutes les peurs que ces machines peuvent provoquer. Peu à peu, les robots entrent dans la vie quotidienne, que ce soit sous la forme de jouets pour enfants, pour faire le ménage, pour tenir compagnie aux personnes souffrant de solitude ou combattre certaines pathologies comme l’autisme. et ce n'est qu'un début.

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Cette problématique a interpellé des scientifiques de l’université de Duisbourg et Essen, en Allemagne, qui se sont interrogés sur la perception que nous avions des robots. Peut-on s’y attacher et en faire des compagnons ? Ou les considérons-nous comme de vulgaires objets, au même titre qu’une brosse à cheveux ou un four à micro-ondes ? Leur étude, pas encore publiée, sera plus longuement dévoilée lors de la 63e conférence annuelle de l’International Communication Association, qui se tiendra à Londres du 17 au 21 juin. Et elle montre déjà que ces machines ne nous laissent pas insensibles…

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

jeudi, 28 mars 2013

Evolution de l'Indice de Développement Humain

Dans le dernier Rapport sur le développement humain 2013 du Programme des Nations Unies pour le développement, la Norvège, l'Australie et les États-Unis sont à la tête du classement des 187 pays et territoires du dernier Indice de Développement Humain (IDH), tandis que la République démocratique du Congo, déchirée par les conflits, et le Niger, touché par la sécheresse, obtient le scores le plus faible en termes d’accomplissements nationaux dans les domaines de la santé, de l'éducation et du revenu. D’après ce Rapport 2013, « Au cours des dernières décennies, de nombreux pays à travers le monde ont convergé vers des niveaux de développement plus élevés ». « Tous les groupes et régions ont connu des améliorations significatives dans tous les composants de l'IDH, avec des progrès plus rapides dans les pays à IDH faible et moyen. Dans ce contexte, le monde devient peu à peu moins inégalitaire. »

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Quatorze pays ont enregistré des gains impressionnants de l'IDH de plus de 2 pour cent par an depuis 2000. Par ordre d'amélioration, il s'agit des pays suivants : Afghanistan, Sierra Leone, Éthiopie, Rwanda, Angola, Timor-Leste, Myanmar, Tanzanie, Libéria, Burundi, Mali, Mozambique, République démocratique du Congo et Niger. La plupart d'entre eux sont des pays africains à IDH faible, dont beaucoup sortent de longues périodes de conflit armé. Toutefois, les données montrent qu'ils ont tous fait d'importants progrès récents en termes de présence à l'école, de durée de vie et de croissance du revenu par habitant. La plupart des pays à l'IDH plus élevé ont également enregistré des hausses régulières de l'IDH depuis 2000, bien qu'à des niveaux moins importants d'amélioration absolue de l'IDH par rapport aux pays à faible IDH ayant le plus progressé.


L'Annexe statistique du Rapport 2013 comporte également des indices expérimentaux, l'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) et l'indice des inégalités de genre (IIG). L'IIG a été conçu pour mesurer les inégalités de genre telles que révélées par les données nationales sur la santé reproductive, l'autonomisation des femmes et la participation au marché du travail. Les Pays-Bas, la Suède et le Danemark sont en haut de la liste de l'IIG, avec le moins d'inégalités de genre. Les régions où l'inégalité de genre est la plus importante selon l'IIG sont l'Afrique subsaharienne, l'Asie du Sud et les États arabes.

Source : undp.org

mercredi, 26 décembre 2012

Com­pétition et émulation ?

Interview d'Albert Jacquart par Sud Ouest Dimanche

Quelle distinction faites-vous entre com­pétition et émulation ?

La compétition, c'est « je ». Je cours contre vous, vous courez plus vite que moi. Cela me désole. Comme je veux arriver premier, j'en prends tous les moyens, y compris la tricherie. C'est cela, la compétition. C'est vouloir l'emporter sur l'autre, ce que fait presque sans y penser la société d'aujourd'hui.

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L'émulation, c'est je cours avec vous, vous arrivez plus vite que moi et loin d'en être désolé, j'en suis tout heureux car vous avez des leçons à me donner sur ma façon de courir. L'émulation, c'est être content d'être dépassé par l'autre dans l'espoir qu'il vous ouvre des possibilités nouvelles. C'est l'exact opposé de la compétition.

Tout le reste découle de cette dis­tinction. Ce que je cherche, ce n'est pas d'être meilleur que l'autre, ce qui n'a aucun intérêt, mais d'être meilleur que moi-même, ce qui est merveilleux.

Pour lire l'article complet sur le site terresacree.org

jeudi, 22 novembre 2012

Toutes les sciences sont humaines

Extrait de l'interview de Cédric Villani, mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré, publié sur le site lesechos.fr

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" Toutes les sciences sont humaines parce que faites par des humains. Je dis souvent que les mathématiques partent de questionnements qui nous sont naturels mais leur appliquent un mode de raisonnement qui l'est moins. Les êtres humains sont faits pour fonctionner à base d'émotions, parce qu'elles sont plus efficaces que le raisonnement pour assurer la survie face au danger. Il faut faire un effort - un effort qui s'apprend -pour conduire un raisonnement logique qui peut être très complexe. Ce travail de structuration est au coeur de la démarche scientifique. On voit souvent la science comme une accumulation sans fin de faits. Mais, il y a cent ans, Henri Poincaré le disait déjà : « On fabrique la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais la science n'est pas plus un amas de faits que la maison un amas de pierres. "

dimanche, 29 juillet 2012

homo sapien sapien


foresti homo sapien sapien par azarer

jeudi, 22 mars 2012

Escale du livre

L'édition 2012 de l'Escale du livre à Bordeaux sera l'occasion de faire de belles rencontres littéraires et de célébrer le cinquantième anniversaire du jumelage Bordeaux-Québec.

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De nombreux évènements seront proposés dans les deux villes, tout au long du dernier week-end de ce mois de mars, mettant en lumières les échanges culturels et économiques construits au cours de ces cinq dernières décennies.

Henry David Thoreau, (1817– 1862) fut un non-conformiste résolu. Après avoir vécu seul dans une cabane au bord d'un étang dans les bois, Thoreau publia Walden, récit de cette expérience, dans lequel il prêche la résistance aux diktats de la société organisée. Lorsque le 22 octobre 1837 Henry David Thoreau débute la rédaction d'un journal, il a vingt ans. Ce Journal de 7 000 pages constitue une œuvre littéraire absolument unique. 

Tout à la fois manifeste philosophique, recueil poétique, précis naturaliste ou manuel d'ethnologie, il est avant tout un document passionnant sur la vie quotidienne et intellectuelle dans les États-Unis du XIXème siècle. On y trouve exposées, à travers son regard contemplatif sur le monde, toute la pensée de Thoreau. Les éditions Finitude prévoient de publier cette œuvre dans sa totalité en quinze volumes.

Le samedi 31 mars à 15h00, Salle Vauthier, dans le cadre des Grands Entretiens de l'Escale du livre, Michel Onfray viendra parler de cet essayiste, philosophe naturaliste et poète américain et de ce journal, œuvre pionnière de l'écologie, souvent cité comme un des piliers de la culture américaine.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site escaledulivre.com/

lundi, 07 novembre 2011

Vivre avec ses émotions

Les émotions, on les vit parfois sans les comprendre. dans le cadre de l'exposition "Petites et grandes émotions" à CAP Sciences Bordeaux, les spécialistes du cerveau et de la psychologie s’associent pour offrir une redécouverte des émotions. Du cerveau aux manifestations du corps, ils explorent tous les comportements.

Les émotions nous aident à nous adapter au quotidien. Elles sont le meilleur des outils pour communiquer avec les autres et ont une grande influence sur notre perception du monde, notre mémoire, nos prises de décision et nos jugements. Nous sommes nos émotions.

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Voici l'invitation de cette exposition :

Décodez vos émotions, apprenez à les respecter. Venez réfléchir à trouver l’équilibre, à se connaître et à s’aimer, à comprendre et à accepter les autres également, à ne pas se laisser envahir par des sentiments destructeurs, à ne pas faire semblant et souffrir en silence, mais s’autoriser à être soi avec justesse.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de l'exposition expos.cap-sciences.net/petitesetgrandesemotions/

mardi, 05 juillet 2011

L'agnotologie, science de l'ignorance

En 1992, Robert Proctor de l'université de Stanford a proposé le terme d'Agnotologie pour désigner la science de l'ignorance. Selon cet historien des sciences, on s'intéressait beaucoup plus à la production des connaissances qu'à la manière dont la société fabrique et propage l'ignorance. Depuis, l'agnotologie recouvre une discipline aux confins de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire des sciences. Une discipline dont l'objet est l'étude de l'ignorance elle-même, mais aussi des moyens mis en oeuvre pour la produire, la préserver et la propager.
Le projet peut sembler abstrait pourtant il traite de questions d'actualité qui surgissent lorsque la science s'invite dans la société. Bien souvent, lorsque des technologies sont contestées, lorsque certains produits se révèlent être nocifs ou dangereux, des mécanismes agnotologiques se mettent en place.

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De nombreux organismes américains, parfois financés par les intérêts des combustibles fossiles comme le pétrole, enrôlent des scientifiques pour poursuivre, sur la question climatique, l'oeuvre agnotologique commencée à la fin des années 1980. Avec les mêmes moyens que les autres scientifiques : publication de livres, de rapports, de communiqués de presse, de tribunes publiées dans la presse... Selon l'historienne des sciences Naomi Oreskes de l'université de Californie à San Diego, leur production ressemble à de la science, avec des notes de pied de page et des références, mais elle n'en emprunte pas les canaux habituels et une fois que ces arguments sont injectés sur le Net, ils ne peuvent plus être arrêtés ou contrés. Dans les forums en ligne, ils sont mis en avant et suscitent des discussions sans fin. Instrument de l'accès au savoir, Internet est aussi devenu, paradoxalement, une pièce maîtresse du dispositif agnotologique. Selon l'historienne, sur de nombreuses questions relatives au climat, un honnête citoyen ne peut plus s'informer en cherchant des informations sur Google.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article de Stéphane Foucart publié dans le Monde

dimanche, 27 février 2011

Histoire humaine et comparée du climat

Interview vidéo d'Emmaneul Le Roy Ladurie à la suite de la publication du troisième tome d'une «Histoire humaine et comparée du climat», qui étudie la période de réchauffement du XXè siècle, de 1860 à nos jours. Emmanuel Le Roy Ladurie a été le premier historien à s'intéresser à l'histoire du climat. Il constate un réchauffement climatique beaucoup plus vif à partir de 1980 et ses recherches confirment un dérèglement du climat.

Pour en savoir plus sur ce livre, on peut se connecter sur le site lefigaro.fr

mercredi, 16 février 2011

Ecrire et courir

Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied permet à Haruki Murakami, de cultiver sa patience, sa persévérance, son opiniâtreté. Courir est devenu une métaphore de son travail d'écrivain.
Haruki Murakami court 10 kilomètres par jour, 6 jours par semaine, un marathon par an. Courir est un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on apprend à endurer la souffrance sans se laisser dominer par elle. Corps et esprit sont intrinsèquement liés mais selon Haruki Murakami, écrire et courir sont des motivations étranges dont il est bien difficile de comprendre le sens profond.

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Chaque jour, il faut s'imposer une séance d'écriture ou de course, aménager son temps pour ne pas suivre simplement sa motivation qui connaît toujours des défaillances et ménager sa peine pour garder sa motivation intacte.
Haruki Murakami : « Au moment où je sens que je pourrais continuer à écrire, je pose mon stylo, je m'arrête. Ainsi le travail du jour suivant s'enclenchera aisément. »

On peut relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juin 2009